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Vikthör La Cheyse - Mes Abîmes
7 avril 2011

J'ai fait un rêve

Un matin de juillet sous le bleu de l’été

L’astre solaire brillait dans un ciel dégagé

Sur la Grand Place réunit, le peuple trépignait

Le clocher retentit, devant nous l’échafaud

L’impatience nous gagnait sous le regard du bourreau

Debout il attendait, son but le rendait beau

 

Au loin nous pouvions voir la future veuve pleurer

Y’a quelqu’un qui lui a dit qu’son mari mourrai

 

Venant de l’Est et au pas, les tambours sourds grondaient

En hurlant « Le voilà ! » la foule applaudissait

Devant nous sur l’estrade, le bourreau attendait

Suivant tout ce ramdam arrivaient quatre chevaux

Bêtes nobles et admirables amenant le cachot

Arrivait le minable, s’accrochant aux barreaux

 

Au loin nous pouvions voir la future veuve pleurer

Y’a quelqu’un qui lui a dit qu’son mari mourrai

 

Alors dans un fracas, le cortège fût stoppé

La clef dans le cad’nas, la porte déverrouillée

L’heure était arrivée, à nous la liberté

De la foule excitée partait « A mort nabot ! »

Le bourreau était prêt, faisant craquer ses os

La Grand dame scintillait, vers elle montait l’escroc


La fraîche veuve en ballerines et bibi pleurait

Car quelqu’un lui dit qu’il était décapité

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